-Mas podemos continuar a trabalhar até dezembro?
-Podem. Sem formadores. Mas podem.
-Então o que podemos fazer? Se não há formadores, não haverá formação complementar?
-Não. Formação complementar, não. Mas de resto, podem fazer tudo.
-Tudo? E como podemos validar competências sem os formadores? Pedimos às técnicas? Elas podem?
-Podem. Não devem, mas podem.
-E as sessões de júri? Fazemos sessões de júri sem quorum?
-Nãão. Sem quorum nãão. Podem fazer sessões de júri, mas com quorum.
-Mas que quorum, se não há formadores?!
-Podem pedir que os formadores venham às sessões de júri. Eles podem vir às sessões de júri.
-E devem vir?
-Não. Dever, não devem. Mas podem....
-E podemos aceitar novas inscrições?
-Nããão! Novas inscrições, nem pensar! Mas, de resto, podem fazer tudo.
-E se houver interessados, o que lhes dizemos?
-Devem dizer-lhes que está tudo a funcionar dentro da normalidade e harmoniosamente.
-Mas não podemos!
-Podem. E devem! Se acharem que não têm condições para trabalhar, podem sempre fechar.
Lettre à Monsieur José Manuel Barroso, Président de la Commission Européenne:
"Monsieur le Président Je vous fais une lettre Que vous lirez peut-être Si vous avez le temps ..."
Boris Vian
Je viens de recevoir des instructions que je ne veux pas suivre, parce qu'elles volent mon âme et condamnent mes rêves à disparaître au plus profond des gouffres de l'ignorance.
Avec vous, je partage une vision de l'Europe qui "place les citoyens au cœur de son projet stratégique et s'emploie à faire rayonner les valeurs et les intérêts européens dans le monde, une Europe qui favorise le développement de nouvelles sources de croissance et fait progresser une réglementation intelligente en vue de marchés sains au service des citoyens, une Europe, enfin, de la liberté et de la solidarité"
Pour faire avancer cette Europe dont je rêve, celle des citoyens, il est essentiel de leur donner ce dont ils ont besoin. Pour une croissance intelligente, il faut encourager les citoyens à se former, à poursuivre des études et à améliorer leurs compétences. Vous l'avez dit, je crois.
Mais, voyez-vous, Monsieur le Président, il y a une différence énorme entre ce rêve, cette vision et ce qui se passe sur le terrain, dans notre pays (le vôtre et le mien).
On dirait plutôt la mise en scène d'un cauchemar, où gronde une nouvelle guerre, silencieuse et discrète, où les armes invisibles ont l'apparence de la faim, de la peur, de l'incongruence, du silence et de l'ignorance.
Et cette guerre-là, Monsieur le Président, je ne veux pas la faire!
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